Desillusion…

Une fois n’est pas coutume,

j’ai troqué ma bonne humeur légendaire contre un vilain cafard,

qui ne veut plus me lâcher…

Pleine de  doutes, de colère et de tristesse…

Bref un de ces moments que l’on voudrait qu’il n’existe pas…

A force d’idéaliser l’amour , l’autre… on tombe de haut …

Je n’ai besoin que de lui pour être heureuse, lui veut une vie privée, une vie avec ses amis…

Pouvoir aller dormir chez des potes pour s’éclater….

Suis je si égoïste que je n’arrive pas à comprendre ça???

Telle est la question….

 

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poésie….

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Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l’écume.
Le soir d’été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.

Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s’échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s’exhalaient tour à tour
L’agonie et l’amour.

Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l’effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j’entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l’ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m’apparus.

Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible,
D’infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d’émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.

Renée Vivien, Etudes et préludes

 

 

Un peu de douceur matinale….

Nathalie.